Matérialisme
Ces derniers temps, j'approfondis ma réflexion sur le sens de la vie, ca peut paraître pompeux mais je commence décidément à douter de tout ce dont on m'a inculqué depuis ma tendre enfance, à commencer par la religion, que j'ai rejetée depuis longtemps -tout du moins le modèle dogmatique judéo-chrétien de notre société- au profit d'une recherche de l'amélioration personnelle jamais atteinte et d'un concept de l'âme basé sur les traces laissées par chacun après sa disparition physique -une sorte agnosticisme bien que je ne me ralie à aucun concept philosophique défini-. A présent, je remets en question le modèle de société dans laquelle on m'a appris à (sur)vivre.
eux:-"étudies bien à l'école" moi:(6 ans)-"oui mais dans quel but?"
eux:"-pour faire de grandes études plus tard" moi:"une contrainte externe pour en apporter une seconde ensuite? Et pourquoi se cibler sur ce programme cartésien ou phylosophique imposé par une certaine élite?"
eux:-"pour avoir ensuite une belle situation et un confort dans la vie, pour t'insérer dans la société adulte" -moi:(17ans)"fort bien, j'y consacre donc mon énergie, avec des objectifs si communs et motivants".
J'ai donc remis l'objet sur l'ouvrage et terminé des études en IT à l'armée. Ensuite, j'ai passé le plus clair de mon temps à rechercher l'amélioration de mes compétences dans ce domaine et à tenter de grimper l'échelle sociale en me tournant vers le privé (finie la hiérarchie des grades, fini le salaire pas trop mirobolant), j'ai accepté les responsabilités jusqu'au surmenage et le dégoût de l'arrivisme de certains. Selon ceux qui m'ont poussé à tous ces efforts, j'ai maintenant rejoint un certain "modèle" qu'ils estimaient être le seul "correct" dans notre société (logement, voiture, titre sur un organigramme d'entreprise,etc...).
J'estime aujourd'hui avoir déja laissé beaucoup trop de belles choses de la vie derrière moi, juste pour rentrer dans ce moule imposé par notre société, basée sur le profit, le confort physique, la comparaison des classes sociales et les complexes envers soi-même. Bref, je suis le cul au chaud mais bien seul au milieu des autres.
En fait, chaque "évolution" me frustre, je n'en vois plus que les aspects négatifs lorsque qu'un seuil est atteint et seul l'effort de cette progression m'apporte encore une maigre satisfaction -du masochisme peut-être?-.
Je remets en question mon futur: dois-je continuer à luter contre cette force intérieure qui me pousse à être créatif, curieux de tout, ouvert au positivisme des autres et à la fois rigoureux envers ma condition physique et morale, ou bien continuer à me laisser emporter dans cette spirale matérialiste, agressive, compétitive?
A ceux qui m'ont poussé dans cette voie, si je leur demande de me répondre objectivment à la question "En dehors de votre status social et de ces considérations terrestres, êtes vous heureux de votre vie et de ce que vous réalisez au jour le jour?", je ne suis pas certain d'y rencontrer toute la détermination d'un "oui" qui les pousse à entraîner les autres dans leurs traces.
Métro-boulot-dodo, même si j'intercale à présent des loisirs là-dedans, je ne parviens pas à enlever toute la frustration que m'inspire le monde dans lequel je me suis inscrit, beaucoup de choses me restent insipides. Puis-je exploiter un certain don -que j'ignore posséder- à transmettre ou à créer des choses en prenant des risques? Jusqu'où vais-je détricoter ce que j'ai assemblé, abandonner de ce confort pour approcher une voie plus proche de ma force intérieure?
Tout du moins, j'ai décidé de rechercher l'amélioration de mes capacités artistiques et physiques, je rejette à présent l'image négative de moi-même que me reflètent les gens dont mon apparence ou mon mode d'expression déplaît, je mets fin à ces complexes du "qu'en dira-t-on" et "sois poli' -sous-entendu "ecrase-toi dans ta misérable condition"-.
eux:-"étudies bien à l'école" moi:(6 ans)-"oui mais dans quel but?"
eux:"-pour faire de grandes études plus tard" moi:"une contrainte externe pour en apporter une seconde ensuite? Et pourquoi se cibler sur ce programme cartésien ou phylosophique imposé par une certaine élite?"
eux:-"pour avoir ensuite une belle situation et un confort dans la vie, pour t'insérer dans la société adulte" -moi:(17ans)"fort bien, j'y consacre donc mon énergie, avec des objectifs si communs et motivants".
J'ai donc remis l'objet sur l'ouvrage et terminé des études en IT à l'armée. Ensuite, j'ai passé le plus clair de mon temps à rechercher l'amélioration de mes compétences dans ce domaine et à tenter de grimper l'échelle sociale en me tournant vers le privé (finie la hiérarchie des grades, fini le salaire pas trop mirobolant), j'ai accepté les responsabilités jusqu'au surmenage et le dégoût de l'arrivisme de certains. Selon ceux qui m'ont poussé à tous ces efforts, j'ai maintenant rejoint un certain "modèle" qu'ils estimaient être le seul "correct" dans notre société (logement, voiture, titre sur un organigramme d'entreprise,etc...).
J'estime aujourd'hui avoir déja laissé beaucoup trop de belles choses de la vie derrière moi, juste pour rentrer dans ce moule imposé par notre société, basée sur le profit, le confort physique, la comparaison des classes sociales et les complexes envers soi-même. Bref, je suis le cul au chaud mais bien seul au milieu des autres.
En fait, chaque "évolution" me frustre, je n'en vois plus que les aspects négatifs lorsque qu'un seuil est atteint et seul l'effort de cette progression m'apporte encore une maigre satisfaction -du masochisme peut-être?-.
Je remets en question mon futur: dois-je continuer à luter contre cette force intérieure qui me pousse à être créatif, curieux de tout, ouvert au positivisme des autres et à la fois rigoureux envers ma condition physique et morale, ou bien continuer à me laisser emporter dans cette spirale matérialiste, agressive, compétitive?
A ceux qui m'ont poussé dans cette voie, si je leur demande de me répondre objectivment à la question "En dehors de votre status social et de ces considérations terrestres, êtes vous heureux de votre vie et de ce que vous réalisez au jour le jour?", je ne suis pas certain d'y rencontrer toute la détermination d'un "oui" qui les pousse à entraîner les autres dans leurs traces.
Métro-boulot-dodo, même si j'intercale à présent des loisirs là-dedans, je ne parviens pas à enlever toute la frustration que m'inspire le monde dans lequel je me suis inscrit, beaucoup de choses me restent insipides. Puis-je exploiter un certain don -que j'ignore posséder- à transmettre ou à créer des choses en prenant des risques? Jusqu'où vais-je détricoter ce que j'ai assemblé, abandonner de ce confort pour approcher une voie plus proche de ma force intérieure?
Tout du moins, j'ai décidé de rechercher l'amélioration de mes capacités artistiques et physiques, je rejette à présent l'image négative de moi-même que me reflètent les gens dont mon apparence ou mon mode d'expression déplaît, je mets fin à ces complexes du "qu'en dira-t-on" et "sois poli' -sous-entendu "ecrase-toi dans ta misérable condition"-.
2 Comments:
Quelle remise en question! Ca m'arrive souven aussi, malgré le fait que je sorte seulement de rétho et que j'ai encore tout à apprendre de la vie...
Mais tu as raison, ça fait un petit temps que je me rend compte moi aussi que nous somme emportés dans cette tornade de la société occidentale, dont les grandes valeurs sont l'argent, le profit, la réussite sociale, la réussite professionnelle... Un beau mélange qui n'en fini pas de nous mettre la pression... Aujourd'hui il faut être parfait, si non, on est mal vu par la société (en tout cas dans nos pays occidentaux...)
Enfin, je voulais te dire aussi, à toi mais aussi à tout ceux qui veulent bien m'écouter: travaille et gagne l'argent nécessaire pour vivre et pour le reste, fait ce que tu aimes!!! Et peu importe ce que les autres en penseront, tu le fais pour toi, pas pour eux ! Ta vie, c'est pas demain, et ce n'était pas hier nomplus... C'est aujourd'hui et donc il faut en profiter, car demain, ce sera fini, le aujourd'hui d'hier sera déja terminé (hum c'est un peu embrouillé tout ça)
Par contre je me rend compte aussi que ce n'est pas toujours facile de tourner le dos à certaines personnes, certaines valeurs encrée dans la famille ... pour être sois-même... Enfin c'est une sorte de cap à franchir, et ce n'est certainement pas le dernier...
Je crois aussi qu'il faut se protéger des gens qui nous font du mal, ou qui ne nous respectent pas dans ce que nous sommes, dans nos projets, il faut s'entourer des gens en qui on a confience, et qui sont ouverts à nos idées, à nos joies mais aussi à nos peines car ce sont 2 concepts qui me semblent indissociables...
Enfin voilà quelques idées exprimmées en vrac lol c'est un peu mélangé tout ça... J'espère que c'est assez clair en tout cas.
Enfin je souhaite que tu trouves ton chemin.
D'ailleurs, selon Levinas: nous avons tous un horizon commun, qui est ici celui de réussir sa vie...Mais il y a 1000 chemins pour y arriver...
Faire ce que l'on aime... c'est pas le plus facile. Cela demande une certaine discipline de l'esprit. J'ai un exemple marrant, dans ma belle famille, il est très difficile de faire des discussions animées c'est à dire des discussions sur des sujets brulants avec des positions très différentes... je prends un vilain plaisir de lancer ce genre discussion et ils essayent toujours de retomber sur un sujet "sans valeur" ou "sois poli". Il me semble que le plus important est de pouvoir dire que l'on veut meme si cela ne plait à tout le monde. Donc soyez précis : un petit "bordel de bite" plein placé dans une réunion est tjs plus efficace pour exprimer son idée qu'un putain de consensus à la con qui ne fait rien avancer ;-) Vincent, n'hésite pas : "life is an experiment where we are the rats". Another fucking member of the CCG.
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